Si celui du Simplon se situe à un col ouvert à la circulation, il est construit à la demande de Napoléon après 1800. Aujourd'hui il est géré par la même Congrégation de chanoines que celle du Grand Saint Bernard.
Celui du Grand Saint Bernard est isolé sept mois de l'année à 2469 m. Il faut monter presque 600 mètres de dénivelé pour l'atteindre, il faut aussi que les conditions météorologiques et de neige soient bonnes pour atteindre cet Hospice. L’Hospice du Grand Saint Bernard est fondé en 1050 par Bernard de Menthon, archidiacre d’Aoste, pour accueillir et protéger les nombreux voyageurs qui empruntent ce passage à travers les Alpes. Quelques compagnons membres du clergé valdôtain aident Bernard à la construction de cette maison. Ainsi sont nés une communauté et un hospice dont la vocation d’accueil est restée ininterrompue jusqu’à nos jours.
Dans chaque Hospice vivent actuellement quatre à cinq chanoines et une ou deux oblates. Ils sont entourés par une équipe de laïcs pour la gestion au quotidien de l'accueil. Les chanoines consacrent leurs journées au travail, à la prière et à l’accueil des voyageurs venus de tous horizons. La grande majorité des voyageurs aujourd'hui viennent pour la montagne surtout en hiver, d'autres viennent aussi non seulement pour la montagne mais participer à des temps de spiritualité avec les chanoines.
Même pour le voyageur qui vient pour la montagne, passer quelques nuits dans ces hospices au milieu des sommets enneigés est une expérience unique notamment à l'Hospice du Grand Saint Bernard. Un accueil chaleureux, une atmosphère protectrice entre les murs épais des bâtiments chargés d'histoire et de valeurs.
Cette escapade est proposé par Pedibus.
Hospice du Simplon
Hospice du Grand Saint Bernard
